Uncharted

Année : 2022
Réalisateur : Ruben Fleischer
Casting : Tom Holland, Mark Wahlberg, Sophia Taylor Ali, Antonio Banderas
Éditeur : SPHE
BD : 1 UHD-66 + 1 BD-50, 115', toutes zones
Genre : aventures, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 22/06/22
Prix ind. : 29,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Turc Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais, néerlandais, hébreu, arabe, turc
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À l'origine du film de Rubin Fleisher, la franchise de jeux vidéo créée par le studio Naughty Dog pour Sony Interactive dont le premier épisode sorti en 2007 sur PS3 (Uncharted : Drake's Fortune) a immédiatement suscité l'intérêt des gamers. Au fil des épisodes (six à ce jour), Uncharted est devenu un monument du jeu d'aventures et son héros Nathan Drake, mi‑Indiana Jones mi‑James Bond, la figure tutélaire d'une chasse au trésor faite de contrées inexplorées et de rencontres musclées. Soit le rêve de gosse d'à peu près 100% de la population mondiale.

 

Un Tom Holland métamorphosé 

Après des tonnes de revirements et autres annulations (casting, réalisateurs…), le film de Fleisher (Zombieland 1 & 2, Venom 1 & 2) arrive enfin en 4K UHD. Il met en scène la rencontre de Nate Drake (Tom Holland, qui a bien travaillé ses squats et tout le reste), jeune serveur‑voleur de haut vol, et son futur ami et mentor Victor Sullivan (Mark Wahlberg) qui en sait bien plus sur la disparition mystérieuse du frère de Drake qu'il ne veut bien le dire. Entre attraction et répulsion, les voilà partis dans les sous‑terrains de Barcelone, bientôt rejoints par d'autres concurrentes de haut vol. Qui bosse pour qui ? Qui fera équipe et qui trahira l'autre pour arriver à ses fins ? Entre coups fourrés et énigmes à résoudre façon Club des Cinq, Drake et Sullivan se retrouvent bientôt dans de périlleuses situations, l'occasion de scènes en CGI à couper le souffle extrêmement fidèles à certains temps forts des jeux, mais dont les influences sont si visibles que le film peine parfois à trouver sa propre voie.

 

Renaissance pelliculée

Les Goonies, la saga Pirates des Caraïbes ou Indiana Jones… tous ces modèles sont malgré tout parfaitement assumés et intègrent même le récit via des citations des personnages plutôt bien vues. Ce qui bloque en revanche à ce stade, c'est la cible plutôt jeune du public visé par Sony et cette torpeur qui a sérieusement tendance à coller à tous ces héros hyper‑testostéronés capables d'exploits monstres mais quasi tous asexués. Une sagesse qui fait tâche dans le décor, sans parler d'un manque de crédibilité permanent qui ne semble gêner absolument personne. Un plan donne toutefois de l'espoir : celui où le jeune orphelin réalise qu'il prend goût à sa nouvelle vie de baroudeur et enfile son iconique Holster au ralenti, sapé exactement comme dans les jeux. Nathan Drake renaît ainsi sur grand écran et aiguise notre curiosité pour le futur.

Carina Ramon - Publié le 28/06/22
Bonus
- Commentaires audio du réalisateur
- Scènes coupées version longue (10')
- Jamais de répit : cascades et action (6')
- Devenir Nathan Drake (4')
- Méchants, traîtres et complices (4')
- Tracer sa voie sur le plateau (4')
- Découpages de la scène d'action du C-17 (5')
- Clip (3')
- Marketing cinéma (4')
- Blu-ray du film

Ruben Fleischer assume ses références et nous livre un commentaire étrangement pas super passionnant, davantage dans la paraphrase que dans l'anecdote de tournage. On n'en saura pas vraiment plus sur ses choix de metteur en scène non plus, dommage.

 

Le reste des bonus est un gros sujet promo saucissonné en modules plus ou moins intéressants. On parvient tout de même à glaner les dessous de quelques scènes comme l'ouverture dans les airs à bord du C‑17 (assez impressionnante aussi côté coulisses), et d'autres tournées en décors réels (les toits à Barcelone, la fontaine).

 

Tom Holland explique aussi comment il a tenté de ne pas trahir le travail de Nolan North (qui incarne la voix et les mouvements de Drake dans les jeux) tout en trouvant son propre style. Enfin, une petite  comparaison en split screen montre à quel point certaines séquences du film respectent au plan près celles des jeux. 

Note bonus : 3/6
Image

Bienvenue dans l'anti‑Top Gun : Maverick où le moindre exploit à l'écran est réalisé à l'aide d'effets spéciaux certes de haut vol, mais parfois manquant totalement de crédibilité. Il faut dire que la plupart des scènes épiques du film sont parfaitement irréalisables dans la vraie vie et que l'extrême acuité offerte par la 4K n'aide pas à ne pas déceler certains fonds verts décollant artificiellement le héros de son décor. C'est le cas dans la scène ouverture et finale notamment, les deux grands points forts du film. 

 

Mis à part cela, ce Uncharted est une bombe visuelle et surtout un grand HDR Dolby Vision. Et ça commence très fort avec l'univers urbain en début de film, bardé de néons, de lumières, de reflets en veux‑tu en voilà, de voitures belles comme des camions flambant neufs. Que ce soit le bar où travaille Nate, ou la salle des ventes de luxe il fera ses premières armes, tous les plans sont l'occasion d'une démo rutilante dans un environnement hautement cinématographique où les noirs dominent de la tête et des épaules. Pour ne rien gâcher, la précision n'a d'égale que la démesure de ce qui va suivre en mode voyage exotique même si, encore une fois, tout cela tient davantage du fan service que d'une véritable esthétique censée faire date.

Note image : 5/6
Son

On ne présente plus Ramin Djawadi (Game of Thrones, Pacific Rim), remarquable compositeur dont certains morceaux mémorables sont déjà entrés dans la pop culture. Il semble toutefois légèrement empêché ici avec un score plutôt discret qui, au départ, devait se limiter à de l'orchestral classique avant qu'on ne lui demande de rajouter plus de modernité, guitares et électro à l'appui. Le résultat permet au moins d'accompagner les aventures délirantes de Nate avec une sobriété finalement appréciable. 

 

La VO Dolby Atmos ne manque pour sa part jamais de souffle en offrant surtout une dimension ludique incroyable à l'ensemble et une dynamique à toute épreuve. Côté basses, on décolle le papier du mur à de nombreuses reprises tout en conservant la clarté et la directivité des effets. Quant à la VF, aux voix plus plates, elle ne colle jamais à l'esprit bigger than life du film et sa quête permanente du toujours plus haut, toujours plus fort.

Note son : 5/6



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