The Boys saison 1

Année : 2019
Créateurs : Garth Ennis, Eric Kripke, Seth Rogen
Casting : Anthony Starr, Jack Quaid, Karl Urban, Elisabeth Shue
Éditeur : Amazon Prime Video
VOD : 8 x 60'
Genre : super-héros, couleurs
Interdiction : - de 18 ans
Sortie : 26/07/19
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
Bande-son
Français Dolby Digital Plus 5.1
Anglais Dolby Digital Plus 5.1
Anglais Audiodescription
Allemand Dolby Digital Plus 5.1
Espagnol Dolby Digital Plus 5.1
Sous-titres
Français, anglais, danois, allemand, espagnol, indonésien, italien, néerlandais, norvégien, polonais, portugais, suédois, finnois, turc, russe, hindi

Sorte d’antidote au monde anesthésiant, prévisible et terriblement convenu des Avengers et autres navrantes productions super‑héroïques décérébrées, cette série est adaptée par Eric Kripke (Supernatural) d’un comic de Garth Ennis (Preacher). Dénommée The Boys, elle met en scène un groupe de super‑héros quasi exclusivement composé de pourritures abjectes monnayant leurs capacités extraordinaires pour s’attirer les grâces du Pentagone et tenter d'obtenir encore plus de fric et de pouvoir qu’ils n’en ont déjà. Dans l’ombre, quelques humains essayent de résister, dont Billy Butcher (Karl Urban), un agent spécial franc‑tireur britannique, et Hughie Campbell (Jack Quaid, fils de Dennis Quaid et Meg Ryan), un jeune New‑Yorkais dont la petite amie a été littéralement pulvérisée par un super‑héros.


Dès le départ, le propos est explosif, subversif et certaines séquences d’une violence graphique inouïe, contrastant furieusement avec ce qui se fait d’ordinaire dans le genre. Une satire sous anabolisants qui dégomme dans tous les sens sans se soucier ni des conventions, ni des tabous, encore moins de la bienséance. 


Réservée à un public averti, la série enchaîne les dialogues irrévérencieux et les situations subversives avec un propos clair et une cible : l’Amérique de Trump dont Homelander, mélange subtil de Superman et de Captain America, est le porte‑drapeau, quasiment l’incarnation. Très vite, l’homme le plus puissant du monde s’avère être un sociopathe sadique, narcissique, idiot et totalement imprévisible. Il est magistralement incarné par Anthony Starr, que l’on avait adoré dans Banshee et qui transcende son rôle.


Une satire cathartique tellement rafraîchissante qu’elle devrait être remboursée par la Sécu. Peut‑être pas très maline ni très fine, mais au final, qu’est‑ce que ça fait du bien ! 

Cédric Melon - Publié le 21/10/19
Bonus
- Galerie photos

Autrement dit pas grand‑chose.

Note bonus : 0/6
Image

Tournée avec une caméra Red Weapon 8K VV Monstro, cette première saison se distingue par la qualité de son image qui fourmille de détails, ultra‑contrastée et sa palette colorimétrique froide (on est clairement dans le désenchantement) mais impressionnante, mélange de prises de vues réelles et d'effets spéciaux étonnants. Un ensemble qui s'harmonise particulièrement bien.

 

Tout juste pouvons‑nous noter des séquences de nuit largement perfectibles alors que le reste du temps, la lisibilité du HDR10 fait sensation.

Note image : 5/6
Son

La gestion sonore est toute aussi rigoureuse avec une VO foisonnante et précise qui permet d'identifier chaque son et de le placer quand il le faut là où il faut pour un effet surprise encore plus réussi. Un régal malgré un simple Dolby Digital 5.1. Activez un mode « basses » sur l'ampli pour plus de sensation.

Note son : 5/6



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