The Last of Us saison 1

Année : 2023
Créateurs : Neil Druckmann, Craig Mazin
Casting : Bella Ramsey, Pedro Pascal, Gabriel Luna, Merle Dandridge, Jeffrey Pierce
Éditeur : Amazon Prime Video
VOD : 9 x 50' (durées variables)
Genre : anticipation, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 16/01/23
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
HD 1 080p (AVC)
SDR
16/9
Bande-son
Français Dolby Digital Plus 5.1
Anglais Dolby Digital Plus 5.1
Sous-titres
Français, anglais

Alerte événement sériel de ce début d’année. Et dans un registre hautement casse‑gueule (l’adaptation en série d’un jeu vidéo, culte, qui plus est), c'est une véritable réussite. Les fans du jeu vidéo peuvent souffler, la première saison en 9 épisodes de Craig Mazin (Chernobyl) et Neil Druckmann, créateur du jeu vidéo culte, est non seulement extrêmement fidèle au jeu, mais elle réussit aussi à répondre aux exigences du format série, donc de la fiction, avec notamment des relations entre les personnages d’une rare qualité.

 

Au commencement

Tout commence dans un monde gangrené par un champignon parasite qui transforme peu à peu l’humanité en une horde de zombies agressifs et terriblement contagieux. Vingt ans après le début de l’épidémie, Joël (Pedro Pascal), dont la fille n’a pas survécu au début de la crise sanitaire, végète de petits trafics en petits trafics jusqu’à ce qu’il soit chargé de faire traverser les États‑Unis à une jeune Ellie (Bella Ramsey) dont l'immunité pourrait servir à concevoir un vaccin. Tous les deux doivent rejoindre une équipe de scientifiques située à l’autre bout du pays. 

Road‑trip post‑apocalyptique
Un postulat de départ clair et efficace qui offre un enjeu extrêmement fort aux personnages et surtout un espoir de guérison à toute l'humanité. Un choix d'ailleurs à l'opposé de celui de la série concurrente The Walking Dead, qui tuait dans l’œuf cet enjeu dès l'épisode 6 de sa première saison (la série en comptera finalement 11).

 

Les personnages de The Last of Us poursuivent ainsi un but précis qui donne tout son sens à ce road‑trip post‑apocalyptique dans un monde peuplé d’humains peu amènes et de zombies hostiles. Suivra un parcours d’obstacles monstre, à l’image du personnage de Joel qui, au tout début de la série, perd son humanité et va avoir la possibilité, au contact d’Ellie, de la recouvrer.

 

Extrêmement fidèle au jeu
Autre point jubilatoire : l’immersion totale dans le monde du jeu The Last of Us. Les passages incontournables du jeu sont transcendés dans la série par une mise en scène très proche des personnages dans un monde post‑apocalyptique parfaitement restitué. Que ce soit les villes fantômes où la nature reprend peu à peu ses droits, les scènes d’intérieur aux décors poisseux ou les paysages sauvages, chaque univers ressemble à un tableau réaliste, qui plus est très proche du jeu vidéo. Les puristes seront ravis.

 

Mise en scène et densité du jeu 
La narration et la mise en scène élèvent elles aussi le débat. Certains débuts d’épisode sont des modèles de dramaturgie aussi simple qu’efficace (le plan fixe final centré sur le personnage du deuxième épisode par exemple). On reconnaît tout de suite la touche du créateur de Chernobyl qui fusionne idéalement avec le monde de The Last of Us. Pour ne rien gâcher, les apparitions des « affectés » sont d’autant plus effrayantes qu’elles sont rares et soutenues par des effets visuels et sonores d’une grande qualité.

 

Il faut dire que les acteurs sont remarquables. Pedro Pascal (Narcos) et Bella Ramsey (Game of Thrones) transcendent par leur jeu, dense pour le premier et parfaitement énergique pour le second, les personnages emblématiques de Joel et Ellie. Leur quête devient la nôtre et véhicule une puissance  émotionnelle de plus en plus forte au fil des épisodes. Le final, le même que celui du jeu à quelques détails près, est aussi exceptionnel que bouleversant. Implacable. Du haut niveau.

Cédric Melon - Publié le 16/01/23
Bonus
- Aucun

On ne sera pas surpris.

Note bonus : 0/6
Image

Comme déjà dit plus haut dans la critique, les effets spéciaux offrent une parfaite illusion d'un monde post‑apocalyptique crédible. L'esthétique et la lumière singulières fonctionnent idéalement pour une crédibilité étrangement chaotique mais belle. Les scènes nocturnes sont naturelles et lisibles, tandis que les scènes de jour (tons ocre, rouille, noir et vert) offrent un traitement cinématographique inattendu pour une telle série. Mieux, une signature visuelle aboutie et extrêmement proche du jeu vidéo.

 

Sauf qu'il y a un hic, et un gros, Prime Video ne propose ni 4K, ni HDR alors que la série est présentée avec HDR Dolby Vision et Dolby Atmos sur HBO Max aux USA. Grosse frustration tellement on avait imaginé découvrir la série autrement. La série le mérite plus qu'aucune autre tant ces éléments apporteraient de la densité et un style encore plus appuyé. Il est encore temps pour Amazon de corriger le tir lors de la diffusion des prochains épisodes (nous avons toute la série en service presse digital, en plus du premier épisode sur Amazon aujourd'hui).

Note image : 4/6
Son

Pas non plus de Dolby Atmos alors que le travail sur le son et la bande originale (la même que celle du jeu) méritaient une restitution d'envergure. Au lieu de cela, il faut faire avec une simple stéréo au lieu du 5.1 indiqué dans les paramètres de la série. Déception ! Là encore, on espère qu'Amazon corrigera le tir (MAJ : Prime Video a rajouté le 5.1 dès la diffusion du deuxième épisode, ouf. Une localisation du « danger » bien plus efficace pour le spectateur).

 

Car entre le design sonore des infectés, les silences parfaitement amenés, certains détails cruciaux dans la montée en tension et les scènes d'action, il y a largement de quoi offrir un univers foisonnant et encore plus immersif, notamment au niveau des détonations qui bénéficient d’un travail spécifique, plus lourd, plus percutant, avec une bonne dose d’écho.

Note son : 3/6



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