Dans un article consacré à la série et aux nouvelles Dunk and Egg de George R.R. Martin dont elle s’inspire, il est confirmé que le show mettra de côté l’ampleur fantastique et le point de vue de la noblesse qui caractérisaient Game of Thrones et House of the Dragon.
Spin off Game of Thrones : retour au peuple
À la place, le showrunner Ira Parker explique que la série nous plongera au niveau du peuple, dans quelque chose qui s’apparente davantage à un drame médiéval intime : « Personne ne pense à la magie. Cela pourrait tout aussi bien être la Grande‑Bretagne du XIVᵉ siècle. C’est du médiéval rugueux, âpre, des chevaliers qui serrent les dents, le froid, avec une touche très légère et pleine d’espoir. C’est un endroit formidable où se trouver. Nous sommes au ras du sol dans cette série ; nous commençons tout en bas. Nous ne sommes pas avec les seigneurs et les dames, les rois et les reines ».
A Knight of the Seven Kingdoms, gloire aux écuyers
La série se déroule près d’un siècle avant les événements de Game of Thrones et plus d’un siècle après House of the Dragon, soit une cinquantaine d’années après la disparition du dernier dragon. Si certains Targaryen apparaissent en personnages secondaires, leur pouvoir décline et leur position devient de plus en plus précaire. L’intrigue suit Dunk (Peter Claffey), un écuyer qui, après la mort de son maître, se rend à un tournoi pour gagner de l’argent. Il y rencontre Egg (Dexter Sol Ansell), qui devient à son tour son écuyer.
Par ailleurs, Parker confirme que la série n’aura pas de générique élaboré : simplement un carton‑titre, en phase avec l’ambition d’offrir « Une fiction courte et centrée sur les personnages, dans le monde de Westeros ». Quoi qu’il en soit, HBO fait preuve d’audace en proposant une approche singulièrement différente du reste de la franchise sérielle.