La scène la plus célèbre de Total Recall : quand Arnold Schwarzenegger se déguise en affreuse mémère graisseuse ! Il fait sensation, car Arnold a toujours cultivé son corps. Entre 1969 et 1975, il est sacré quatre fois Monsieur Univers et sept fois Monsieur Olympe, édite quatre manuels de musculation, se fait immortaliser par Andy Warhol et pose dans une exposition au milieu de statues de Michel‑Ange... L’ancien gringalet binoclard d’Autriche devient le culturiste le plus demandé de Hollywood dans les années 80.
Même si le nom de Cronenberg semble aujourd'hui familier, ses films, du moins les premiers, le sont moins. À l’exception de La mouche, son plus gros succès, de Faux‑semblants, qui lui valut une reconnaissance critique en 1988 et du mal‑aimé (à tort) eXistenZ, la plupart des réalisations du pape du cinéma canadien (ontarien faut‑il préciser) restent souvent méconnues.
Paul Verhoeven naît à Amsterdam en 1938. En 1971, fort d’un doctorat de mathématiques, il se lance dans le cinéma. Après quatre films méconnus (Business is Business, Turkish Delight, Cathy Tippel et Soldier of Oranje), Verhoeven livre coup sur coup les deux films phares de sa période hollandaise : Spetters, vision clinique du désœuvrement de la jeunesse, et Le quatrième homme, fable onirique nourrie par les délires sado‑maso‑christiques d’un écrivain alcoolique et homosexuel. Auréolé de plusieurs prix à travers le monde (dont celui du Prix spécial du jury au festival d’Avoriaz en 1984), Verhoeven met en chantier La chair et le sang en 1985, un western médiéval.
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