Au travers de ce comparatif, une première constatation s’impose. Malgré une supériorité écrasante en nombre, la technologie LCD n’enterre pas le plasma. Quand le LCD assure une moindre sensibilité aux reflets et une consommation énergétique plus favorable, le plasma répond avec un angle de vision et une homogénéité irréprochables. Quant au rendu des noirs : un partout, la balle au centre. Le Panasonic offre une profondeur inédite, mais dans la pénombre. En plein jour, n’importe lequel des écrans LCD reprend le dessus…

Deuxième constatation, avec une dalle de 1 920 x 1 080 pixels, qui plus est d’environ un mètre vingt de diagonale, il est important d’utiliser des sources SD à la qualité irréprochable, mieux, des sources HD, sans quoi le résultat est vraiment décevant. De même, les valeurs de contraste avancées par les fabricants perdent de plus en plus en crédibilité.
C’est très simple, aucun de ces six téléviseurs n’a été capable d’assurer le niveau des noirs revendiqué, plasma comme LCD. Preuve, encore une fois, qu’un téléviseur ne s’achète pas sur catalogue, en comparant simplement les différentes caractéristiques.

Quant à désigner le vainqueur de ce comparatif, ce n’est finalement pas si facile. Mais c’est la loi du genre et la finalité de l’exercice. Nous vous proposons par conséquent notre classement.
Sur la première marche du podium, par la qualité de sa compensation de mouvement, l’homogénéité et l’angle de vision de sa dalle, nous choisissons le Panasonic 46PZ86. Il pêche malheureusement en consommation et demande un environnement plongé dans la pénombre, ou mieux dans le noir, pour donner le meilleur de lui-même. Ce sera donc le premier choix des cinéphiles ayant l’habitude de regarder des films dans les conditions d’une salle de cinéma.
Pour les téléphages, mieux vaut opter pour le Samsung LE46A976 ou le Sharp LC46DH77 qui obtiennent la deuxième place ex-æquo. Le premier brille par son équipement, sa connectique et ses réglages. Le second, par son image contrastée, homogène, douce et peu bruitée. Juste derrière, se classe le modèle Philips 47PFL7403H. Très homogène, faisant preuve de qualités certaines dans toutes les catégories sans jamais être le meilleur, son prix catalogue est en revanche un peu plus élevé. Enfin, le LG 47LG7500 et le Sony KDL-46W4500 ne déméritent pas, mais il leur manque toujours un petit quelque chose pour s’imposer franchement. La connectique et l’ouverture à l’univers multimédia pour le premier, le traitement vidéo pour le second.