Connaissez-vous le Pink Cinéma japonais, ou cinéma rose ?

le 11 septembre 2020 - 13h57

Ce nouveau coffret proposé par l'éditeur Carlotta réunit cinq films inédits sortis entre 1967 et 1984, afin d'offrir un autre regard sur une branche unique du cinéma japonais.

Au milieu des années 60, alors que la nouvelle vague japonaise fait émerger une génération de réalisateurs ambitieux et révolutionnaires, un étrange sous-genre fait son apparition : le « pinku eiga », littéralement le « cinéma rose ».

 

L'avant-garde dans la brèche

Des films érotiques à très faibles budgets, produits à la chaîne par les grands studios et à destination du public masculin. Mais très vite, cette niche attire de jeunes cinéastes qui y trouvent le format parfait pour tourner des films avant-gardistes, radicaux, politiques et effrontés. Et si leur figure de proue est le génial Koji Wakamatsu (Le soldat Dieu), de nombreux autres réalisateurs ont pu tourner leurs propres « Pink films » jusque dans les années 80.

 

5 Pink Films Vol.1-5

Et c'est justement un coup de projecteur sur cette diversité que propose Carlotta dans son nouveau coffret et  intitulé 5 Pink Films Vol.1-5, à paraître le 30 septembre 2020. Celui-ci réunit cinq films inédits sortis entre 1967 et 1984. On y retrouve Une poupée gonflable dans le désert d’Atsushi Yamatoya (1967), Deux femmes dans l’enfer du vice de Kan Mukai (1969), Chanson pour l’enfer d’une femme de Mamoru Watanabe (1970), Prière d’extase de Masao Adachi (1971) et Une famille dévoyée de Masayuki Suo (1984). Tous ces longs métrages bénéficient de nouveaux masters restaurés et de préfaces exclusives signées par différents spécialistes du cinéma japonais : Dimitri Ianni, Stéphane du Mesnildot et Pascal-Alex Vincent. Le coffret propose également un livret inédit de 24 pages. 40 €, prix indicatif.

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