Premier avis plutôt mitigé suite à la vision de cette bande-annonce qui évoque -en moins bien- l’adaptation culte du roman de Bram Stoker par le réalisateur d’Apocalypse Now. Costumes, séquences, décors, ambiance… la sensation d’avoir déjà vu ce film suinte à chaque plan.
Pour cette « nouvelle » vision de Dracula en salles le 30 juillet, Luc Besson a eu 45 millions d’euros de budget et enrôlé Caleb Landry Jones, déjà vu dans Dogman, pour incarner le maître des vampires. Si l’on s’en tient à la bande-annonce, Gary Oldman, l’inoubliable Dracula de Coppola, peut dormir sur ses deux canines : son remplaçant est d’une transparence glaçante.
Hommage, vraiment ?
Le synopsis officiel annonce : « Au XVe siècle, le Prince Vladimir renie Dieu après la perte brutale et cruelle de son épouse. Il hérite alors d’une malédiction : la vie éternelle. Il devient Dracula. Condamné à errer à travers les siècles, il n’aura plus qu’un seul espoir : celui de retrouver son amour perdu ».
Hommage ou pompage ? On se souvient que Luc Besson a été condamné pour plagiat dans l’affaire Lock Out (2012), reconnu comme une copie de New York 1997 (1981) de John Carpenter. À l’époque, la justice l’avait condamné à verser 80 000 € de dommages et intérêts. Somme multipliée par cinq après suite à l'échec de l'appel du réalisateur.