Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu quelqu’un oser quelque chose de réellement nouveau avec cette saga. Quelque chose de différent, d’ambitieux, de visuellement audacieux, et surtout, porté par une vraie proposition narrative. La bande‑annonce dévoile un cadre inédit, des personnages jamais vus, des enjeux originaux. Bref, quelqu’un a manifestement retroussé ses manches pour travailler le scénario, et ça se sent. En prime, les effets spéciaux ont l’air spectaculaires, la réalisation semble musclée et inspirée, et Elle Fanning est déjà bluffante dans les quelques extraits montrés. Tout donne franchement envie. Et le plus fort, c’est qu’on a enfin hâte de revoir un Predator, un vrai, un nouveau.
Dan Trachtenberg revitalise la saga Predator
Pour rappel, ce projet intervient après le succès critique et public de Prey, film certes imparfait mais attachant, et celui, plus récent et unanimement salué, de l’anthologie animée Predator : Killer of Killers. Dan Trachtenberg, déjà derrière Prey, est de retour à la réalisation avec une promesse claire : « Bienvenue dans un monde de souffrance ». Predator : Badlands se déroule dans un futur lointain, sur une planète isolée. L’intrigue suit un jeune Predator banni par son clan, qui se retrouve à faire équipe avec Thia, une androïde de la mégacorporation Weyland‑Yutani (interprétée par Elle Fanning), pour se lancer dans une quête périlleuse à la recherche de l’adversaire ultime.
Découvrez le Predator Dek
Et c’est là l’un des paris forts du film : pour la première fois dans la saga, le Predator devient le héros du récit et non plus le monstre traqué ou traquant. La bande‑annonce laisse entrevoir que Thia appartient à la division bio‑armement de Weyland‑Yutani, laissant présager quelques rebondissements bien sentis.
Le Predator, ici nommé Dek, est incarné par Dimitrius Schuster‑Koloamatangi, dans un film tourné en Nouvelle‑Zélande et attendu dans les salles hexagonalesle 5 novembre 2025.
