- Système antireflet Oled Glare Free incroyablement performant
- Impressionnant processeur NQ4 AI Gen 2
- Pic lumineux à 1 629 vrais nits
- Image SDR et HDR au top
- Dalle QD Oled 3e génération
- Design magnifique
- Input Lag très faible (4,6 ms en 4K/144)
- Fonction OTS+ efficace
- Télécommande à batterie solaire
- Fonction Q-Symphony
- Smart Hub complet, réactif et stable
- HDMI 2.1 (VRR, ALLM, eARC, 120 Hz), FreeSync Premium Pro et G‑Sync
- Compatibilité 144 Hz
- Choix d'un Tone Mapping statique ou dynamique
- Mode Jeu 21/9 ou 32/9
- Pas de HDR Dolby Vision
- Pas de gestion du DTS
- Ergonomie télécommande malaisée (petits boutons, gros doigts s'abstenir)
Ce banc d’essai, comme d'habitude, a été réalisé avec Cédric Louis, calibreur certifié ISF, THX Level II et PVA (Professional Video Alliance) de son état. Nous avons donc utilisé des appareils de mesure de haute précision ‑et dernier cri‑ comme un Colorimètre Klein K‑10, un spectroradiomètre Jeti Spectraval 1511 HiRes (2 nm), un générateur de mire UHD HDR10 et HDR Dolby Vision Murideo Seven‑G 8K, le tout avec les logiciels Calman Ultimate et ColourSpace. Pour résumer, ces équipements professionnels (plusieurs dizaines de milliers d'euros à l'achat pour cette configuration) sont les seuls capables d'indiquer le véritable potentiel d'un diffuseur grâce à leur précision exceptionnelle. Notamment pour mesurer avec justesse un téléviseur en sortie de carton et constater que le Samsung TQ65S95D, même s'il fait preuve de réglages extrêmement satisfaisants au premier allumage, peut encore faire mieux après un calibrage fin SDR et HDR permettant de jauger ses réelles capacités.
Évolution des séries Samsung S95B et S95C d'obédience Oled apparues en 2022 et 2023, la série Samsung S95D est l'occasion pour le groupe coréen de démontrer tout son savoir‑faire technologique en la matière avec près de 1 630 nits au compteur, en plus de contrer LG et sa série G4 dotée elle aussi d'un important pic lumineux grâce à l'utilisation du procédé Meta 2.0 (Multi Booster + MLA+). À savoir, en l'absence de renouvellement de la série TV Oled premium A95L de Sony, les écrans Samsung S95D sont les seuls spécimens cette année à faire appel à la troisième génération de la technologie QD Oled développée par Samsung Display annoncée 20% plus lumineuse que la précédente et bien différente de celle White Oled mise en œuvre sur les téléviseurs LG (cf. illustration ci‑dessous), ou de celle embarquée sur le premier TV Oled signé Samsung, le KE55S9C brièvement proposé par la marque en 2013, basée sur la technologie Oled RVB.
Déjà présent sur les téléviseurs LCD LED Edge, LCD Global Dimming, LCD Full LED Local Dimming et LCD Mini LED, Samsung est désormais un acteur qui compte plus que jamais sur le marché TV Oled.
Samsung TQ65S95D, zoom sur le design
Le design des TV S95D, identique à celui des S95C, reste splendide. Avec le boîtier One Connect déporté ou enchâssé dans le support du pied, la finesse de l'écran est extrême, quelques millimètres seulement, sur toute sa hauteur (cf. sixième photo ci‑dessous). Le pied, constitué d'une feuille de métal, est idem à celui des modèles S95C et l'encadrement de la dalle est des plus fins. L'allure générale est vraiment splendide avec une belle impression de légèreté.
Mais la nouveauté essentielle sur l'esthétique des TV S95D, c'est l'utilisation d'un filtre antireflet dénommé Oled Glare Free sans équivalent sur le marché. Son efficacité est tout simplement phénoménale et permet d'utiliser le Samsung TQ65S95D au milieu d'une pièce dotée de fenêtres sur tous les côtés sans jamais souffrir d'un reflet sur son écran. C'est totalement bluffant, plus efficace encore que le revêtement Moth Eye proposé par Philips sur une de ses séries TV au début des années 2010. Si jusqu'alors, les téléviseurs Oled étaient tous architecturés à partir de dalles de type miroir, c'est désormais une histoire révolue. Certes, en condition lumineuse, les noirs affichés sur l'écran mat du 65S95D apparaissent moins denses que sur un écran à dalle brillante, ça reste très relatif et on s'y fait très rapidement. C'est bien sûr visible en les comparant l'un à côté de l'autre mais ça reste un cas d'école. Bien sûr, en condition de salle sombre, les noirs du 65S95D sont parfaits, d'une densité abyssale.
Pour le reste, nous retrouvons évidemment tous les réglages habituels : choix du mode Image (Dynamique, Standard, Cinema et Filmmaker Mode plus un mode Jeu pour réduire l'Input Lag), Rétroéclairage, Contraste, Luminosité, Couleur, Netteté, Gamma… On retrouve le choix d'un Tone Mapping statique ou Actif (cf. plus bas notre section Traitements Image et Input Lag) nauguré l'an passé, ce qui autorise un calibrage ultrafin du téléviseur, dans le strict respect de la courbe EOTF et des intentions créatives du réalisateur ou directeur photo. Le paramètre de Réduction du bruit remplace toujours tous les réducteurs de bruit, avec la possibilité de le désactiver, de le régler sur Bas ou Auto.
Smart TV Tizen 8.0
Au chapitre des nouveautés encore, il faut signaler la nouvelle l'interface Tizen 8.0. Toutes les applications indispensables sont présentes et de nouvelles arrivent régulièrement. On peut signaler les applications de box dématérialisées (cf. notre mini‑dossier Smart TV Samsung 2018 à 2022, cap sur les box TV dématérialisées) ou encore le Smart Gaming Hub qui permet de jouer aux meilleurs titres du moment sans consoles ni PC Gaming (applications Xbox, GeForce Now…).
Parmi les nouveautés, la gestion de profils (associée aux comptes des membres d'un foyer) permettant de personnaliser l'interface du téléviseur selon les souhaits de chacun, sans oublier des recommandations de contenus liées aux goûts des uns et des autres (cf. photo ci‑dessous). À l'écran apparaissent trois nouveaux onglets en surimpression de l'image principale, Pour vous, Direct et Applis. Le premier sauvegarde la/les dernière(s) source(s) utilisée(s) et les contenus recommandés. Le deuxième donne accès aux contenus en direct et à l'EPG. Le troisième n'est autre que la boutique d'applications. À savoir, en 2024, les recommandations concernent les contenus audiovidéo mais aussi les jeux vidéo (Gaming Hub).
Dans la barre verticale de navigation présente à gauche de l'interface, un nouveau menu dénommé Daily+ fait son apparition. Celui‑ci donne un accès direct au Dashboard SmartThings (pour connecter et contrôler facilement et rapidement les appareils Smart Home du foyer), et au mode Workspace pour se connecter aisément à un PC distant ou à Microsoft 365 afin de disposer d'un poste de télétravail directement via le téléviseur.
L'assistant vocal Bixby est toujours disponible. De même pour Amazon Alexa mais pas Google Assistant (cf. notre actualité Samsung Smart TV, Google Assistant bientôt indisponible…). Et il est possible de switcher aisément de l'un à l'autre via le menu. De même, la série Samsung S95D est compatible avec les codecs AV1 et VP9. Au menu de la connectivité, il faut citer la fonction Wi‑Fi 5, les compatibilités Bluetooth 5.2 et AirPlay 2 plus de nombreuses fonctionnalités de communication ou la possibilité de travailler sur ces documents Microsoft via le Cloud sur l'écran TV.
La fonction SmartThings est donc toujours de la partie. La plateforme IoT (Internet of Things ou internet des objets) du groupe est compatible Android/iOS et avec plusieurs centaines appareils d’autres marques (caméras de surveillance type Arlo, enceintes intelligentes type Amazon Echo, lumières connectées type Philips Hue, serrure connectée…). Les Smart TV Samsung sont ainsi capables de s’insérer dans les écosystèmes interactifs les plus actuels avec un atout de taille, directement lié à leur ADN, la possibilité d’afficher sur leur écran moult informations : le visage de la personne qui vient de sonner à la porte d’entrée, le contenu du réfrigérateur Samsung Family Hub, les notifications de l’aspirateur robot ou encore du lave‑linge lorsque le cycle de nettoyage ou de lavage est terminé. Le téléviseur devient ainsi l’interface privilégiée d’accès aux fonctionnalités que proposent les équipements Smart Home.
On peut encore citer la fonctionnalité Expert Calibration (cf. notre actualité CES 22 > TV Neo QLED Samsung 2022, Intelligent Calibration via Samsung Galaxy ou iPhone) et une télécommande toujours solaire mais beaucoup plus compacte et capable, en 2024 toujours, d'être rechargée par RF (radiofréquence). Ainsi, la zappette profite du Wi‑Fi de votre box pour se recharger en permanence. Pour connaître plus en détail encore les spécifications des TV Samsung S95D, vous pouvez consulter le rappel de leurs caractéristiques techniques, plus bas.
Samsung TQ65S95D, gaming
En 2024, la Game Bar des Smart TV Samsung autorise toujours une immersion accrue du joueur dans l'action. Ainsi, le TV sélectionne automatiquement les régales audio‑vidéo adéquats selon la nature du jeu affiché : RPG, Sports, FPS, RTS. Si en présence d'un jeu de football, les ambiances sont privilégiées, avec un FPS, l'accent est mis sur les détails sonores qui pourraient trahir la présence ou le déplacement d'un ennemi. De même, la minimap est détectée automatiquement et peut être placée dans l'écran selon ses désirs.
Présents également, les modes d'affichage 16/9, 21/9 ou même 32/9 (Super Ultra Wide Game View et fonction Mini Map Zoom, cf. notre actualité Les Smart TV Samsung 2022 dématérialisent les PC et consoles) pour les amateurs de jeu vidéo avec le raccordement d'un PC et le mode Game Motion Plus. Pour rappel, ce dernier (adapté au jeu vidéo comme son nom l'indique) est très intéressant puisqu'il permet d'activer le procédé compensation de mouvement du TV avec les jeux tout en conservant un Input Lag assez faible.
Pour le reste, de nouveaux services Cloud Gaming viennent enrichir le Gaming Hub Samsung, Luna et Boosteroïd (cf. photo ci‑dessus), et les jeux les plus utilisés sont désormais accessibles directement depuis la page d'accueil du TV. Dernière précision, les quatre connecteurs HDMI 2.1 (VRR, ALLM, 4K/120, eARC) gèrent parfaitement le FreeSync Premium Pro (soit jusqu'en 120 Hz/HDR) mais aussi le G‑Sync même si ce n'est pas « officiel ».
- référence Samsung TQ65S95D
- type Oled
- diagonale de l'image 65'' (165 cm)
- standard Ultra HD
- résolution native 3 840 x 2 160 pixels
- hdr HDR10, HDR10+, HDR HLG
- réception Télétexte, PAT, PIP, PAP, Infos+, EPG, TNT/SAT/Câble (double tuner HD et UHD, chaînes payantes via CI+)
- connectique 4 HDMI 2.1 compatibles HDCP 2.3, CEC dont 1 eARC, 2 ports USB 2.0, 1 port CI+, 1 port Ethernet, 1 sortie optique, boîtier One Connect
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24/50/60/120/144), Ultra HD (2 160p/24/30/50/60/120/144)
- multimédia MP3, WMA, AAC, Ogg, Flac, DivX (Ultra HD), WMV (Ultra HD), Mpeg2 (Ultra HD), Mpeg4 (Ultra HD), MKV (Ultra HD), TS (Ultra HD), HEVC, VP9, Jpeg, AV1
- usage Télécommande préprogrammée et solaire, capteur de luminosité, CEC, Auto Lipsync, xvYCC, Deep Color, Super 4/3, 4/3, 14/9, 16/9, Zoom Letterbox, Zoom Letterbox sous-titres, Zoom 2.35 (4/3, 16/9, HD), Overscan
- image Espace couleur (couleurs primaires + couleurs secondaires), balance des blancs paramétrable (20P), choix du Tone Mapping, réglage de gamma (préréglage), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique, réducteurs de bruit (D NR, Mpeg NR)
- smart tv Tizen 8.0, lecteur multimédia, enregistreur, navigateur Internet, Wi-Fi ac, UPnP (DLNA), Bluetooth 5.2, HBBTV, Podcast, Webradios, WebTV, accès Web, mode Super Ultrawide GameView, SmartThings
- son 4.2.2, 70 W (2 x 10 W + 2 x 10 W pour les HP Height + 2 x 10 W pour les basses), PCM, Dolby Atmos, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, HE‑AAC, ARC, eARC, Adaptive Sound, égaliseur, AVL
- consommation 109 W en SDR, 357 W en HDR (0,5 W en veille, mode réseau désactivé)
- dimensions (l x h x p) 1 443,6 x 894,4 x 267,9 mm (avec le pied)
- poids 29 kg (avec le pied)
Cette année encore, le seul réel opposant du Samsung TQ65S95D se trouve chez son concurrent national avec le LG OLED65G4 aussi bien sur le plan pécuniaire que des performances. Les séries S95D et G4 sont en effet les seules d'obédience Oled à proposer un tel pic lumineux (1 629 nits mesurés sur le 65S95D et aux alentours de 1 500 nits sur le LG OLED65G4), la première avec la technologie QD Oled, la seconde avec le procédé White Oled/MLA 2.0. Des deux, le Samsung est donc toujours l'unique écran additif pour une justesse accrue des couleurs et un Color Volume important.
Un mot sur les TV Mini LED qui proposent, pour un tarif au pire équivalent, au mieux sensiblement plus abordable, des performances encore plus impressionnantes en luminosité, en revanche encore moins‑disants en densité des noirs. Hisense, LG, Philips, Samsung, Sony et bien sûr TCL (l'inventeur de la technologie) proposent de tels spécimens.
- référence Samsung TQ65S95D
- type Oled
- diagonale de l'image 65'' (165 cm)
- standard Ultra HD
- résolution native 3 840 x 2 160 pixels
- hdr HDR10, HDR10+, HDR HLG
- réception Télétexte, PAT, PIP, PAP, Infos+, EPG, TNT/SAT/Câble (double tuner HD et UHD, chaînes payantes via CI+)
- connectique 4 HDMI 2.1 compatibles HDCP 2.3, CEC dont 1 eARC, 2 ports USB 2.0, 1 port CI+, 1 port Ethernet, 1 sortie optique, boîtier One Connect
- compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24/50/60/120/144), Ultra HD (2 160p/24/30/50/60/120/144)
- multimédia MP3, WMA, AAC, Ogg, Flac, DivX (Ultra HD), WMV (Ultra HD), Mpeg2 (Ultra HD), Mpeg4 (Ultra HD), MKV (Ultra HD), TS (Ultra HD), HEVC, VP9, Jpeg, AV1
- usage Télécommande préprogrammée et solaire, capteur de luminosité, CEC, Auto Lipsync, xvYCC, Deep Color, Super 4/3, 4/3, 14/9, 16/9, Zoom Letterbox, Zoom Letterbox sous-titres, Zoom 2.35 (4/3, 16/9, HD), Overscan
- image Espace couleur (couleurs primaires + couleurs secondaires), balance des blancs paramétrable (20P), choix du Tone Mapping, réglage de gamma (préréglage), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique, réducteurs de bruit (D NR, Mpeg NR)
- smart tv Tizen 8.0, lecteur multimédia, enregistreur, navigateur Internet, Wi-Fi ac, UPnP (DLNA), Bluetooth 5.2, HBBTV, Podcast, Webradios, WebTV, accès Web, mode Super Ultrawide GameView, SmartThings
- son 4.2.2, 70 W (2 x 10 W + 2 x 10 W pour les HP Height + 2 x 10 W pour les basses), PCM, Dolby Atmos, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, HE‑AAC, ARC, eARC, Adaptive Sound, égaliseur, AVL
- consommation 109 W en SDR, 357 W en HDR (0,5 W en veille, mode réseau désactivé)
- dimensions (l x h x p) 1 443,6 x 894,4 x 267,9 mm (avec le pied)
- poids 29 kg (avec le pied)
Après un calibrage fin, l'image proposée par le Samsung TQ65S95D est incroyablement splendide en SDR, soit via une chaîne TNT ou en présence d'un disque Blu‑Ray. Grâce au rendu des noirs absolument parfaits (technologie auto‑émissive), la dynamique de l'image est réellement exceptionnelle. Et si la luminosité est en dehors des clous car trop importante en SDR (cf. nos benchmarks en fin de banc d'essai ou accessibles directement via le menu présent à gauche), ça passe plutôt bien au final avec un rendu dynamique et flatteur.
Mais, une fois de plus, c'est en présence d'un signal HDR que le Samsung TQ65S95D révèle tout son potentiel, énormissime cette année avec un pic lumineux frôlant les 1 630 nits (label Oled HDR Pro, cf. photo ci‑dessus). En présence de cette luminosité, les noirs abyssaux de la technologie Oled procurent une dynamique exceptionnelle. De même, les performances du TV en matière de Color Volume, l'un des meilleurs jamais mesurés dans notre laboratoire de test) lui permettent d'afficher une image aux couleurs riches, soutenues, pour un résultat incroyable à l'écran. Un vrai feu d'artifice de couleurs, de lumières (spéculaires étincelants) pour une lisibilité accrue et une impression de netteté décuplée. Les disques 4K Ultra HD Blu‑Ray trouvent ici un diffuseur de choix pour exploiter leurs caractéristiques, idem pour le jeu vidéo avec une « gouache » inédite sur Oled. Forza Horizon 5 sur Xbox Serie X ou encore God of War : Ragnarökt sur PS5 offrent une véritable féerie pour les yeux.
Pour faire simple et court, le Samsung TQ65S95D nous a procuré sans aucun doute la plus belle image du moment disponible sur le marché grand public, technologie LED, Mini LED et Oled confondues (les écrans Micro LED n'entrent pas en ligne de compte).
Samsung TQ65S95D, traitement vidéo NQ4 AI Gen 2
Le processeur des écrans Samsung S95D est une évolution de celui des téléviseurs de la série Samsung S95C millésime 2023. Il reste doté de vingt modules Deep Learning (réseau neuronal), spécialisés chacun dans une tâche spécifique (les textures, les visages, les paysages…), en revanche il embarque les nouvelles fonctionnalités Real Depth Enhancer en provenance des TV LCD de la marque et Oled HDR Pro (cf. notre section Benchmark > Traitements image et Input Lag au bas de ce test pour en savoir sur ces dernières et sur leur action), en plus d'être quatre fois plus véloce.
Le téléviseur choisit donc d’appliquer seul, et en temps réel, le meilleur procédé de mise à l’échelle de l’image parmi sa bibliothèque d'algorithmes d’Upscaling optimisés (cf. illustration ci‑dessous), pour les sources SD et HD. Au final, l’image mise à l’échelle Ultra HD 4K apparaît encore plus détaillée, notamment dans les parties comptant de nombreuses textures. Plus rapide et mieux armée, la puce NQ4 AI Gen 2 affiche un résultat vraiment probant.
Samsung TQ65S95D, section sonore
On constate du nouveau au chapitre sonore avec la présence du système OTS+ (Object Tracking Sound+) qui compte un total de huit HP (système 4.2.2) pour une puissance totale délivrée de 70 W (3 x 10 W + 2 x 10 W pour les canaux Hauteur des bandes‑son Dolby Atmos + 2 x 10 W pour les basses). Pour rappel, le système OTS+ a pour but de « coller » le son des objets à leur mouvement dans l'image pour un meilleur réalisme (cf. photo ci‑dessous) et ça fonctionne plutôt bien. À noter aussi la fonction Q‑Symphony qui consiste, en présence d'une barre de son Samsung Q‑Series 2020/2021/2022/2023/2024, à profiter des haut‑parleurs du téléviseur en plus de ceux de la barre sonore pour magnifier la reproduction sonore, son ampleur et sa spatialisation. La barre de son profite toujours des importantes ressources processeur du téléviseur pour optimiser le calibrage et le rendu sonore. Là encore, ça marche.
Les TV Samsung S95D bénéficient toujours de la compatibilité Dolby Atmos. Celle‑ci est également de mise via la fonction Q‑Symphony. Plus fort, les pistes Dolby Atmos sont décodées à travers la barre de son même si cette dernière est connectée sans‑fil au téléviseur. Ça marche là encore très bien avec une scène sonore 3D réussie (en fonction des capacités de la barre de son bien sûr) même si, il faut le préciser, le signal transitant entre le TV et la barre sonore est dans cette configuration compressé.
Samsung TQ65S95D, le meilleur des TV Oled
Vous le constatez (cf. notre batterie de mesures plus bas), le Samsung TQ65S95D s'avère d'emblée comme le Must des TV Oled. Le téléviseur Samsung fait en effet mieux que n'importe quel TV Oled du marché : pic lumineux, Color Volume ou justesse colorimétrique. Avec au final une image affichée incroyablement colorée, lumineuse et pêchue, en un mot inédite sur un diffuseur Oled. Certes, il reste étranger au HDR Dolby Vision mais ses performances en la matière lui permettent d'afficher un tel contenu dans les meilleures conditions, c'est‑à‑dire de soutenir la comparaison avec les meilleurs diffuseurs labelisés Dolby Vision.
Si la gestion d'un signal SDR est tout bonnement parfaite avec une qualité de restitution à l'écran qui fait honneur à la TNT, aux DVD et surtout aux Blu‑Ray, on le répète c'est surtout avec des contenus HDR (galettes 4K Ultra HD Blu‑Ray, jeu vidéo consoles ou PC Gaming, sélection de contenus YouTube…) que le 65S95D explose littéralement les rétines. En effet, jamais un signal HDR n'aura été autant sublimé sur un diffuseur Oled. Cela s'explique par la capacité des TV S95D à profiter du meilleur des deux mondes, d'un côté un noir absolu et de l'autre un pic lumineux proche de 1 630 nits (tenu dans le temps surtout), soit supérieur d'environ 23% aux S95C de l'an dernier, sans oublier un très large Color Volume, les seuls modèles dans ce cas sur le marché.
Bien sûr, le Samsung TQ65S95D excelle aussi dans le cadre d'une utilisation plus professionnelle tel un moniteur informatique (génial la fonction Multiview autorisant l'affichage de deux sources différentes : ordinateur et streaming ou navigateur internet et smartphone, cf. photo ci‑dessous), une configuration de plus en plus de mise avec le développement du télétravail. Enfin, il faut aussi mentionner sa capacité à magnifier tous les contenus en provenance du net, même ceux de résolution faiblarde (merci les différents modules Deep Learning et la puce NQ4 AI Gen 2 surpuissante).
Pour le reste, on retrouve les grandes qualités qui ont contribué à la renommée et au succès des TV de la marque, à savoir des fonctionnalités à foison (mode Ambiant, fonction SmartThings) et un OS Tizen 8.0 à l'interface moderne (proche de Google TV) avec par exemple une section nouvelle dédiée à l'univers du jeu vidéo et la gestion de profils. Le tout parfaitement stable et toujours aussi simple à utiliser malgré une richesse supérieure de contenus accessibles directement via l’interface, sans clic additionnel. Seule la télécommande, de taille réduite, n'est pas adaptée aux grosses mains. Et ces boutons afférents ne facilitent pas son usage dans le noir. En revanche, son panneau solaire facilite la vie de l'utilisateur.
Au final, revenue sur la pointe des pieds en 2022 sur le segment des TV Oled, la firme Samsung n'aura pas mis longtemps avant d'établir une gamme complète de diffuseurs Oled et de proposer des modèles à la pointe des technologies pour afficher une image réellement splendide. En deux années et trois séries, Samsung propose assurément, à l'heure d'écrire ces lignes, la plus belle de sa catégorie. Le Samsung TQ65S95D incarne donc le meilleur de l'Oled : noirs parfaits, énormissime pic lumineux et féérie des couleurs.
Ultime précision, si vous souhaitez en savoir plus sur notre procédure de test et les mesures qui motivent ce verdict technique, nous vous invitons à regarder les différentes sections ci‑dessous (en cliquant sur les différents cartouches), toutes illustrées, notées et commentées (cliquez sur les captures des mesures pour les visualiser en grand).
- pre-cal SDR
- post-cal SDR
- color volume
- valeur spectrale
- pre-cal HDR
- post-cal HDR
- peak Luminance Stability vs. Windows Size
- gamut Coverage DCI-P3
- traitements image et Input Lag
Pour rappel, la donnée Delta E représente le niveau d'erreur par rapport aux valeurs recherchées et on considère qu’en dessous de la valeur 3, les erreurs colorimétriques ne sont pas visibles. Les mesures de précalibrage en mode Cinema affichent une Balance des Blancs plutôt juste avec un Delta E moyen relevé à 1,4 (avec un écart maximum à 2,14), soit des chiffres proches du 55S95BC millésime 2022 et du 55S95C millésime 2023. C’est excellent. Du côté de la courbe de gamma, c'est bien mieux aussi avec une linéarité beaucoup plus marqué que chez ses deux prédécesseurs. La température de couleur affiche près de 6 720 °K (cf. capture ci‑dessus). De son côté, l'espace colorimétrique Rec.709 affiche un Delta E moyen de 1,64 et le plus grand écart affiche 2,47 (cf. photo ci‑dessus). Sur ce point, c'est également très bon. Enfin on constate que le pic lumineux en SDR affiche environ 274 nits, ce qui est beaucoup pour du SDR.
Il est évident que pour n’importe quel utilisateur, le fait de pouvoir profiter dans de bonnes conditions, ou presque, de son TV dès la sortie de carton est un plus. En revanche, si Monsieur Toutlemonde peu exigeant sur la précision de l'image peut se contenter de ces résultats, c’est impossible pour nous, habitués que nous sommes à un rendu colorimétrique quasi‑parfait sur nos diffuseurs. Les mesures du 65S95D au premier allumage démontrent en revanche une qualité en sortie de carton vraiment bonne. Toutefois, en matière de pic lumineux pour un signal SDR, même si le rendu à l'écran reste satisfaisant, on relève un chiffre trop important. Il faut donc vérifier s'il est possible d'atténuer ses ardeurs via un calibrage fin.
Après calibrage, c'est mieux à tous les étages sauf pour le pic lumineux. Nous relevons une Balance des Blancs qui affiche des écarts Delta E maximum de 0,72 pour un Delta E moyen de 0,44 (cf. photo ci‑dessus), c'est donc quasi parfait. La courbe de gamma est désormais pratiquement linéaire est mesurée à 2,27 pour une température de couleur relevée à 6 507,7 °K (cf. capture ci‑dessus et explications plus bas), mais il faut signaler que sur ce point chacun peut ajuster le gamma proche d'une valeur de 2,2 (salle éclairée) ou 2,4 (salle obscure). Quant à l'espace couleur, il s'ajuste avec une belle précision avec un Delta E moyen relevé à 0,99 en Rec.709 (écart maximum à 1,98). Enfin on constate que le pic lumineux en SDR, après calibrage, affiche près de 271 nits, soit toujours trop.
À noter, contrairement aux TV Oled d'obédience White Oled où la température recherchée est de 6 700° (soit la valeur AWP pour Alternate White Point car ces écrans ne sont pas additifs), le but ici est d'approcher au maximum la valeur 6 500°K (D65) comme le commandent les normes professionnelles (UIT‑R BT.709). En effet, les TV QD Oled sont des écrans dits additifs : l'addition des trois couleurs primaires Rouge, Vert et Bleue donne le blanc.
Cette mesure réalisée sur 140 points colorimétriques indique en pourcentage, et selon les différents gamuts (espaces couleur), la capacité Color Volume du diffuseur. Ainsi le téléviseur Samsung QE65S95D peut afficher 194% du Rec.709, 130,3% du DCI‑P3 et 88% du Rec.2020. Des résultats surprenants et de nouveau en progrès comparé à ses deux prédécesseurs S95B et S95C qui battaient déjà tous les records en la matière. C'est véritablement remarquable et ça explique en partie l'impression de couleurs vives et naturelles affichées à l'écran même dans les zones lumineuses, contrairement à la technologie White Oled qui affadit les teintes dans ces mêmes zones. Bref, le Samsung TQ65S95D place très haut la barre et s'avère offrir le meilleur Color Volume jamais mesuré dans notre laboratoire.
Concernant le spectre tonal sur lequel nous devons obligatoirement étalonner notre sonde pour réaliser un calibrage correct (sinon, les résultats mesurés sont erronés), on remarque un graphique excellemment équilibré entre les trois couleurs, quasiment identique à celui du Samsung QE55S95C testé l'an dernier : seul le bleu est un poil plus présent. Un spectre très différent de celui des dalles White Oled où le rouge est très en retrait et des dalles LCD QLED ou le bleu est dominant. De plus les pics de couleur sont étroits, gage de pureté des couleurs, donc de leur énergie. De très bon augure pour le rendu colorimétrique…
Les mesures de précalibrage HDR en mode Cinema affichent une Balance des Blancs avec un Delta E moyen relevé à 0,71 (avec un écart maximum de 1,59). De son côté, l'espace colorimétrique Rec.2020 (à 50%) affiche un Delta E moyen à 0,9 et le plus grand écart affiche 1,6. Des chiffres excellents en sortie de carton qui n'ont plus rien à voir avec ceux du S95C, dignes d'un calibrage en règle. C'est bien simple, le Samsung TQ65S95D reçu s'avère être sans aucun doute le TV le mieux calibré en usine, offrant à Monsieur Toutlemonde une qualité d'image inédite au premier allumage. Enfin on constate que le pic lumineux affiche près de 1 587 nits, un chiffre environ 23% supérieur à celui du S95C millésime 2023, il faut le souligner.
Après calibrage, la Balance des Blancs affiche un écart Delta E maximum de 1,33 pour un Delta E moyen de 0,63 (cf. photo ci‑dessus), des résultats de premier ordre. Quant à l'espace couleur, il s'ajuste avec une belle précision avec un Delta E moyen relevé à 0,75 en Rec.2020 (à 50%) et un écart maximum de 1,1. C'est remarquable. La courbe EOTF est ici (presque) parfaitement respectée. Elle est juste un peu au‑dessus de la norme au début. Enfin on constate que le pic lumineux en HDR, après calibrage, affiche un peu moins de 1 584 nits, une valeur très importante qui a des répercussions visibles immédiatement sur l'affichage d'un rendu HDR. Au final, si le TV est véritablement excellent en HDR en sortie de carton, un calibrage fin donne un résultat quasiment parfait pour une justesse des couleurs incomparable aujourd'hui sur le marché.
Pour mesurer le pic lumineux d’un diffuseur, nous procédons à plusieurs relevés par paliers, à partir d’un écran affichant une fenêtre blanche occupant 1% de sa surface jusqu’à 100%, en passant par des fenêtres de 2%, 5%, 10%, 25%, 50% et 75%. Cette procédure permet de visualiser le palier à partir duquel la luminosité baisse, et dans quelle proportion. Concernant le pic lumineux, la mesure qui fait foi correspond à la fenêtre 10%, ici 1 617 nits. Et si l’on constate que la luminosité baisse à partir d’une fenêtre de 25% (elle est étonnamment tenue à son maximum sur les précédentes et pendant un temps relativement long contrairement aux écrans White Oled), elle diminue drastiquement au palier 50% (mais elle reste largement plus élevée que les TV White Oled au même palier) pour plafonner aux alentours de 308 nits pour un écran 100% blanc (contre 265 nits pour le S95B on le rappelle). Pour info l'ABL (Average Brightness Level) s'active à partir d'une fenêtre de blanc occupant 25% de l'écran. Forcément, avec une valeur aux alentour de 800 nits à 25%, en partant de 1 629 nits à 10%, l'ABL ne fait pas semblant en réduisant de plus de la moitié le pic. Toutefois, ce dernier reste sensiblement supéreur à celui mesuré sur le S95C pour le même APL (Average Picture Level).
À savoir, l'ABL à pour but de préserver le bon fonctionnement du diffuseur. Les diodes organiques utilisées pour ce type d’écran (ici des Oled bleues) sont en effet sensibles à la chaleur. Or, plus la lumière est intense, plus la chaleur générée est importante. Avec le risque de « griller » lesdites diodes et de marquer l'écran (phénomène Burn‑in). Pour info encore, la technologie QD Oled grâce à l'utilisation de nanocristaux Quantum Dots apparaît notablement moins sensible au marquage que celle White Oled (seul le temps le confirmera néanmoins).
Pour rappel, l’ABL sera plus ou moins présent selon le contenu des images à afficher. Si environ 18%/25% des images d’un contenu film activent l’ABL, ce chiffre atteint +60% pour un contenu jeu vidéo. Voilà pourquoi l’ABL des TV Oled baisse la luminosité générale sur les jeux vidéo, aux images très souvent lumineuses.
En l'absence de contenus natifs Rec.2020, et compte tenu des perspectives de voir arriver ces derniers avant des lustres, la mesure pertinente en termes de gamut est celle de l'espace couleur DCI‑P3 (celui utilisé pour le cinéma). Avec le Samsung QE65S95D, le DCI‑P3 est couvert à 99,91% et le Rec.2020 à 90,06%, des résultats une nouvelle fois excellents.
Apparu sur les TV Samsung millésime 2023, le réglage du Tone Mapping opéré par le téléviseur en présence d'un signal HDR est toujours de mise, selon les paramètres Statique ou Actif. Souvent critiqué dans les tests pour ne pas suivre correctement la courbe EOTF et offrir un rendu 100% fidèle aux attentions du réalisateur ou du directeur de la photographie, Samsung souhaitant afficher une image plus « péchue » à l'écran, le constructeur propose donc depuis l'année dernière une alternative à sa vision avec le paramètre Statique. Avec ce dernier, la courbe EOTF est respectée (sauf très légèrement dans le bas entre 10% et 20%, trahissant très certainement en l'absence de 3DLUT la volonté des ingénieurs coréens de déboucher les zones de pénombre de l'image pour une meilleure lisibilité). Autre bonne nouvelle, contrairement à l'an passé, les TV sont paramétrés en usine avec le choix Statique, pour un respect quasi total de la courbe EOTF et, on le répète, une qualité d'image excellente à l'allumage.
Bien sûr, il s'agit de valider le choix Statique pour le calibrage. De même, en présence d'un signal HDR il faut penser à définir le bon espace couleur manuellement dans la section Espace couleur en remplaçant le choix Auto très souvent déficient par DCI‑P3. Ce dernier est préférable au choix BT2020 qui propose une couverture énorme mais erronée (les couleurs à 50% dérivent sensiblement par exemple). Ce bug relatif à la sélection automatique du gamut selon la nature du signal (SDR ou HDR) est malheureusement présent sur les TV Samsung depuis des années…
Pour le reste, le traitement vidéo made in Samsung du TQ65S95D reste proche du celui du TQ55S95C de l'an passé. La compensation de mouvement Motion Xcelerator, capable de prendre en charge un signal jusqu'en 144 Hz propose toujours une précision et un naturel excellents. La fréquence d'affichage s'adapte à la source quelle que soit la cadence du contenu (24, 50, 60, 120 ou 144 im/s) ce qui apporte un surcroît de clarté, surtout pour les chaînes TV.
Doté de la puce NQ4 AI Gen 2 très puissante, boostée au Deep Learning (cf. plus bas) et associé à une dalle Oled à la vélocité extrême, le TQ65S95D surclasse bon nombre de ses concurrents en termes de performances des algorithmes d'Upscaling (cf. plus bas), de fluidité et de compensation de mouvement. En premier lieu, un signal 24 Hz natif gagne en fluidité, entendez par‑là que l’effet stroboscopique, sur les panoramiques par exemple, est peu marqué. Le secret de cet affichage tient dans une conversion 5/5 Pull Down du signal, transformant le 24 Hz en 120 Hz (24 x 5 = 120), ce qui a pour effet d'éliminer le phénomène de judder. On retrouve bien sûr la possibilité de personnaliser à son goût les réglages de Flou et de Vibrations pour une image plus ou moins fluide, plus ou moins précise. Là encore, c’est très bon avec un phénomène Stutter (flou de mouvements) mieux contrôlé.
Si le processeur NQ4 AI Gen 2 du TQ65S95D, à l'instar de celui des TV S95C, embarque 20 modules Deep Learning pour analyser le signal entrant, chacun spécialisé dans une tâche particulière, il compte plusieurs nouveautés. En plus lieu, il est quatre fois plus rapide que son prédécesseur. Ensuite, il intègre par exemple le procédé Real Depth Enhancer en provenance des TV LCD de la marque et la fonctionnalité Oled HDR Pro, respectivement responsable d'un traitement d'amélioration de la netteté sur les zones importantes de l'image, celles où se posent les yeux du téléspectateur, et d'une luminosité de la dalle en hausse de 20% minimum (vérifiée par nos mesures SDR et HDR, voir les sections Pre‑Cal SDR/Post‑Cal SDR et Pre‑Cal HDR/Post‑Cal HDR). Au final, via la fonction 4K AI Upscaling (et les 20 modules Deep Learning), le téléviseur va appliquer le meilleur procédé de mise à l'échelle en fonction de la nature du signal : 720p, 1 080p ou 2 160p, signal compressé en provenance du Net, issu d'une plateforme de streaming, image bruitée… En clair, le téléviseur fait appel aux modules adéquats présents dans les entrailles de la puce NQ4 AI Gen 2 pour nettoyer, améliorer et magnifier l'image affichée sur sa dalle Ultra HD 4K.
Cela signifie aussi que le téléviseur est capable de générer seul divers algorithmes d’Upscaling optimisés, en temps réel, essentiellement pour les sources SD et HD via une analyse fine du signal vidéo. Au final, l’image Ultra HD 4K offre une fluidité extrêmement stable, de très bons travellings, et une précision exceptionnelle dans les mouvements. Nous avons rencontré peu d'artefacts de mouvement. On retrouve évidemment l'activation du mode Clear Motion, sorte de BFI (Black Frame Insertion) qui permet d'améliorer encore cette précision d'image en mouvement contre un effet de scintillement présent et une perte flagrante de luminosité. D'autre part, Samsung poursuit le développement du mode Jeu avec le procédé Dynamique Noir. Ce dernier améliore la lisibilité des zones sombres de l'image. Le tout avec un Input Lag toujours exceptionnel de célérité, mesuré à un poil plus de 10 ms en 1 080p/60, 5,2 ms en 2 160p/120 et 4,6 ms en 2 160p/144.
Pour rappel, le mode Game Motion Plus (adapté au jeu vidéo donc) est également très intéressant, puisqu'il permet d'activer le procédé compensation de mouvement du TV avec les jeux tout en conservant un Input Lag assez bas (20,3 ms en 2 160p/60).