Angel Heart

Année : 1987
Réalisateur : Alan Parker
Casting : Mickey Rourke, Robert De Niro, Lisa Bonet, Charlotte Rampling, Stocker Fontelieu, Brownie McGhee
Éditeur : Studiocanal
BD : 1 UHD-99 + 1 BD-50, 113', toutes zones
Genre : thriller, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 05/02/20
Prix ind. : 29,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 2.0
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Anglais DTS‑HD Master Audio 2.0
Allemand DTS‑HD Master Audio 2.0
Sous-titres
Français, allemand
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18 €
Fnac
24,99 €

New York, 1955. Le détective privé Harry Angel (Mickey Rourke, au sommet) est sollicité par un homme mystérieux, Louis Cyphre (Robert De Niro), afin d’enquêter sur un certain Johnny Favourite, un ancien crooner qui n’aurait pas réglé ses dettes. L’investigation prend une tournure inquiétante lorsque chaque témoin potentiel trouve la mort dans des circonstances troubles.


Lors de sa sortie, Angel Heart se présente comme l’association curieuse d’un roman noir à la Chandler avec L’exorciste, film culte de William Friedkin, pour ses incursions fantastiques. Des faubourgs de Harlem au décorum sorcellaire de la Nouvelle‑Orléans, l’enquête d’Angel exhume de vagues réminiscences d’après‑guerre au fur et à mesure que les morts s’accumulent.


Comment interpréter ces flashs qui le saisissent tandis que ses recherches gagnent la frontière magique du culte vaudou ? Plus les indices viennent ébranler la psyché du privé, moins le cinéaste Alan Parker (Midnight Express, Mississippi Burning) se décide à nous livrer les secrets que recèlent ces plans énigmatiques d’ascenseurs grillagés ou de ventilos brassant l’air inquiétant d’un monde hors de notre portée, jusqu’à la révélation finale, aussi terrifiante qu’une inéluctable descente aux enfers.

Carole Lépinay - Publié le 31/03/20

Cinécult' Mickey Rourke, parcours d'un combattant :

Mickey Rourke possède sans doute l’une des carrières les plus singulières d’Hollywood. Au milieu des années 80, alors qu’il n’a qu’une trentaine d’années, il est l’un des acteurs les plus sollicités au monde… Début des années 90, épisode boxe et traversée du désert, avant de revenir bien plus tard dans Sin City et surtout The Wrestler de Darren Aronofsky.

Lire la suite
Bonus
- Présentation du film par Alan Parker (1')
- Commentaires audio par Alan Parker
- Interviews d'Alan Parker extraite de Cinéastes des années 80 (2019) (27')
- Extraits d'actualités (7')
- Portraits (10')
- Interviews (8')
- Coulisses (2')
- Bande-annonce (2')
- Les vérités du vaudou (55')
- Galerie photos

Malgré un authoring discutable qui ne propose pas de « tout voir » certains bonus morcelés, il y a largement de quoi se faire plaisir et même plus, à commencer par la brève présentation du film par le cinéaste, qui souligne le travail exceptionnel du DOP (Directeur de la photographie) Michael Seresin et le montage signé Gerry Hambling. 

 

Si le roman de William Hjortsberg, Falling Angel (intitulé Le Sabbat dans Central Park en France), se situe en 1959, Alan Parker choisit délibérément de transposer l'intrigue en 1955 afin d'avoir assez de marge avec l'avènement des Sixties. Le cinéaste avoue avoir beaucoup apprécié ses libertés prises avec le roman d'origine (avec en prime l'aval de Hjotsberg), l'histoire adaptée amenant son héros jusque sur les terres mystérieuses de la Nouvelle‑Orléans. 

 

Enfant de la guerre, le cinéaste évoque les souvenirs de Londres, sa ville natale bombardée qu'il appelle Disneyland, laquelle a contribué à son goût pour l'aventure et, par‑dessus tout, pour le cinéma. Il raconte un peu plus loin ses débuts formateurs dans la pub, ou encore pourquoi et comment son film a été censuré aux USA et non partout ailleurs (la scène d'amour avec le sang qui tombe du plafond sur le dos de Rourke).

 

Acteur star des années 80, Mickey Rourke est encensé à l'occasion d'un bref portrait. Lors de sa première scène avec De Niro, il tremblait presque de peur et cachait des glaçons dans ses mains. Par la suite, leur duo pouvait se résumer à un combat de coqs, pour le plus grand plaisir d'Alan Parker. Lisa Bonet nous présente également son personnage d'Epiphany lors d'un court entretien. 

 

Jalonné de rencontres avec une prêtresse vaudou et différents pratiquants du culte, un module captivant et assez étonnant pour le profane vient clore cette interactivité très complète. Une occasion d'en apprendre davantage sur ce culte fascinant et redouté, authentique source d'inspiration pour le cinéma hollywoodien.

Note bonus : 5/6
Image

Tout le travail d'Alan Parker et son directeur photo Michael Seresin sur l'ambiance chromatique désaturée du film est magnifié par cette copie restaurée en 4K. Et même s'il est impossible de comparer avec les masters de films plus récents, le travail effectué sur le nouveau scan de la pellicule 35 mm et l'apport du HDR Dolby Vision sont immédiatement visibles, notamment au niveau des couleurs et de quelques éclats bienvenus. Jamais criardes, les teintes quasi monochromatiques retrouvent de leur superbe sans se trahir, montrent des détails jusqu'ici insoupçonnés (les motifs des tentures et des papiers peints par exemple), développent des teintes plus affirmées (rouges, roses, bleus). Plus généralement, le film fait preuve d'un charme inédit débarrassé de ses nombreux défauts d'origine. La beauté singulière de Mickey Rourke, dont les contours de visage sont bien plus nets qu'auparavant et la carnation plus « chaude », crée une véritable attirance magnétique. 

 

Les instruments de musique de la Nouvelle‑Orléans sont quant à eux joliment cuivrés, les ruelles humides bien vernies avec moult reflets, l'atmosphère toujours aussi noire et poisseuse (les scènes sombres sont enfin lisibles). En fait, tout est plus précis, net et frais sans rien enlever à la patine brumeuse de l'époque. Les contre‑plongées, les contre‑jours et autres couchers de soleil n'en sont que plus beaux. Seuls les contrastes restent parfois légèrement bouchés. 

Note image : 4/6
Son

Malgré les qualités de la VF 2.0, le film est à voir absolument en VO, autant pour l'ambiance musicale ambiguë de Trevor Jones et le jazz New Orleans du film (bien plus amples en 5.1 et vitaux pour le récit) que pour le jeu raffiné des deux grandes stars de film : De Niro et Mickey Rourke.

 

Film d'ambiance noir aux confins du fantastique, tout se joue ici sur les détails où la moindre intonation de la voix compte. Richement fourni en plans, le film est aussi illustré de nombreux sons et bruitages (dont le motif du battement de cœur) qui apparaissent bien plus naturels et équilibrés en VO. Même si, encore une fois, on ne peut pas faire la comparaison avec des films plus récents.

Note son : 4/6



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