Caractéristiques
Modèles
HDTV 1 080p, ces cinq téléviseurs
LCD à technologie
LED Edge affichent tous une diagonale de 116 cm, excepté le LG qui passe à 119 centimètres. La résolution native de leur dalle est de 1 920 x 1 080 pixels mais aucun n’est
3D Ready. Quant au ratio de contraste, c’est une nouvelle fois la course à « qui mieux mieux », sauf pour Sony, qui préfère ne rien préciser et Philips qui se contente d’une valeur quatre à dix fois inférieure à celle annoncée par les fabricants coréens et japonais.
Et ce n’est pas plus mal ! C’est en effet une donnée désormais à oublier tant elle ne reflète plus du tout les performances d’un appareil. Pour rappel, le taux de contraste est la résultante du rapport entre la luminosité du blanc et du noir. Hors, en partant d’un niveau de noir de 0,01 cd/m² (plus cette valeur est basse mieux c’est, et cette dernière est déjà largement inférieure au meilleur plasma d’aujourd’hui) et d’un niveau de blanc généralement avancé par les fabricants de 500 cd/m² (plus cette valeur est haute mieux c’est, et il s’agit là encore d’une valeur plutôt importante), on obtient déjà un rapport de contraste de 50 000:1. Imaginez alors ce que 5 000 000:1 veut dire, tout en sachant qu’au-delà de 250 cd/m², l’écran devient éblouissant et fatiguant… Comprenez que même le plus « raisonnable » des fabricants, à savoir Philips, annonce déjà un contraste irréaliste. Alors les autres…
Sur la question de l’angle de vision (qualité d’image hors axe) et l’homogénéité (différence entre le centre et les bords de l’image) de la dalle, il y a par contre des choses à dire… Première remarque, la technologie LCD, même si elle s’améliore, est toujours supplantée par la technologie
plasma, imbattable sur ces deux critères. S’agissant ici uniquement de modèles LCD, ils ne sont donc pas parfaits, mais le LG et le Sony montent sur la plus haute marche grâce à une meilleure homogénéité du rétroéclairage en basse lumière et à une zone de visionnage optimale plutôt large. Ils sont suivis du Sharp, dont l’homogénéité est de qualité équivalente, mais ce dernier perd des points avec une zone de visionnage optimale très restreinte par rapport aux concurrents. Pour obtenir les meilleurs noirs, il faut vraiment être pile en face de l’écran. Le Philips et le Toshiba doivent se contenter de la troisième marche à cause d’une homogénéité en basse lumière inférieure aux autres : les quatre angles de la dalle sont chez eux plus clairs que le centre… Point commun sur tous les téléviseurs de notre sélection, hors axe, l’image perd un peu en contraste et les couleurs de leur superbe.
Continuons avec les problèmes de reflets et deux écoles qui s’affrontent : les dalles brillantes et les dalles satinées. Notre préférence va indubitablement aux modèles satinés où les reflets sont bien moins gênants que sur les modèles brillants à déconseiller dans les pièces claires ou lorsqu’une fenêtre se reflète sur l’écran. On regrette d’ailleurs que les dalles mattes soient désormais oubliées… Côté consommation, technologie LCD et LED font bon ménage, car à l’usage, tous les téléviseurs sont mesurés sous la barre des 100 W, avec la palme de la moindre consommation pour le Sharp qui travaille même sous les 90 watts. En revanche, en veille, le Philips (20 W), le Sony (18 W) et le Toshiba (11 W) dépassent allègrement la valeur annoncée, ce n’est pas le cas pour LG et Sharp.
À savoir enfin, à titre d’information, dans le cadre d’une intégration ou d’une accroche murale, les différentes épaisseur des appareils (hors pied) : 2,93 cm pour le LG, 3,35 cm pour le Sharp, 4,24 cm pour le Philips, 5 cm pour le Toshiba et 6,5 cm pour le Sony.