le 29 juin 2021 - 10h06

On a vu Black Widow, critique fast & delicious

Ce film consacré à un des personnages phares de Marvel, incarné à l'écran par Scarlett Johansson, est la 24e engeance de l'univers cinématographique Marvel initié en 2008 avec Iron Man. Attendu le 7 juillet au cinéma, il devrait réjouir les fans de la franchise comme les plus réfractaires. En somme, plutôt une bonne surprise.

A

Natasha Romanoff ‑alias Black Widow‑ voit resurgir la part la plus sombre de son passé pour faire face à une redoutable conspiration liée à sa vie d’autrefois.

 

Une réalisation efficace

Avec son pitch sur deux lignes, le film ne donne pas immédiatement l'impression de sortir du lot. On devine très vite le devenir des personnages comme les grands axes balisés, et l'utilisation exaspérante et injustifiée du ralenti est un tic dont la réalisatrice Cate Shortland devrait se départir. Sa mise en scène n'en reste pas moins efficace et réserve quelques moments de bravoure (hors  images de synthèse). À l’inverse d’un Fast & Furious 9 par exemple, les séquences sont lisibles et toutes vraisemblables. Chose plutôt rare pour un film de super‑héros.

 

Intelligence et autodérision de Scarlett Johansson

Mais ce qui différencie ce film du reste de la production massive Marvel tient dans le talent et l’intelligence de la comédienne Scarlett Johansson qui, à l’inverse d’un Vin Diesel à l’ego boursouflé dans le « film » précité, est non seulement capable de laisser exister les seconds rôles mais aussi de les soutenir pour mieux les faire briller. Elle est même capable d’autodérision sur son personnage, donc quelque part sur sa manière de l’incarner.

 

Florence Pugh, magistrale

Elle passe ainsi avec sincérité le flambeau à sa partenaire à l’écran Florence Pugh (Midsommar, The Little Drummer Girl), absolument extraordinaire d’intensité. Leur tandem est tendre, drôle et tellement cathartique qu’on se surprend à en redemander. À l'inverse de l’héroïne qui a sauvé le monde dans les précédents films, Scarlett Johansson insuffle ici à son personnage une dimension plus humaine et sincèrement émouvante. Et puis Florence Pugh brille de mille feux, prête à reprendre le flambeau dans la peau de Yelena, personnage hautement charismatique de la saga.

 

Au final, on retiendra de Black Widow quelques scènes d’action bien troussées, de l’émotion et la classe absolue de la comédienne Scarlett Johansson, totalement au service d’un film et d’une partenaire. Elle referme ainsi la page Marvel de sa filmographie avec une élégance qui l'honore. Rendez‑vous le 7 juillet au cinéma.

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