Michael Cimino, un mirage américain de J‑B Thoret : à la poursuite d’une Amérique qui n’existe pas

« Faire des films, c’est inventer une nostalgie pour un passé qui n’a jamais existé ». Dans son recueil d’entretiens, Conversations en miroir (2004), Michael Cimino nous invite à contempler l’horizon mélancolique de sa filmographie. Dense, épique, bouleversante. En 2013, le réalisateur Jean‑Baptiste Thoret embarquait l’immense cinéaste dans un extraordinaire road‑trip de Los Angeles jusqu’aux cimes enneigés du Colorado. Un territoire mystique derrière un État, qu’il comprenait intimement.

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Pour prolonger le voyage initié dans son essai, Michael Cimino, les voix perdues de l’Amérique (éditons Flammarion), J‑B Thoret (que vous pouvez lire dans nos pages, il a longtemps collaboré avec la rédaction et a réalisé son premier doc We Blew it en 2017) part à la découverte des lieux qui façonnent les récits extraordinairement humains de chefs‑d’œuvre tels que Voyage au bout de l’enfer (1978), La porte du Paradis (1980) ou Sunchaser, le dernier film du cinéaste réalisé en 1996…

De la petite ville sidérurgique de Mingo Junction aux plateaux immaculés du Montana, des terres sacrées de l’Arizona à la majesté du Wyoming. Autant d’espaces parcourus à la recherche des mirages ciminiens qui impriment pour toujours l’Histoire de l’Amérique.

Passage par Deauville avant sortie ciné

Avec Quentin Tarantino, Oliver Stone, John Savage, James Toback, Michael Cimino, un mirage américain sera projeté au Festival de Deauville ce dimanche 5 septembre. Sortie en salles le 24 novembre prochain.

MAJ : la sortie du documentaire Michael Cimino, un mirage américain de J‑B Thoret est décalée au 19 janvier

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