Caractéristiques
Verdict
Panasonic DMP-BDT120
Sony BDP-S490
Toshiba BDX4350
LG BP420
Philips BDP3380
Samsung BD-E5500
En termes de design, hormis une course à la minceur digne d’un défilé de mannequins avec en vedette la platine Toshiba BDX4350 et ses 3,6 cm d’épaisseur (la Sony BDP‑S490 est la plus « imposante » avec 4,3 cm), peu d'efforts sont à noter. La robe est uniformément noire, le coffre en aluminium (très fin) et la façade en matériau PVC noir brillant (glossy) dans la majorité des cas. Bref, un vrai manque d'originalité général. Tout juste quelques petites variantes sont à relever au niveau de la disposition des touches, ou de la présence d'une trappe en façade sur le Panasonic DMP‑BDT120 et le LG BP420. On regrette également une qualité de fabrication tout juste moyenne.
Par contre, le modèle Sony BDP‑S490 est le seul à proposer un design qui sort un peu de l'ordinaire, plus compact avec 32 cm de largeur ‑36 cm pour le Samsung BD‑E5500‑ contre 44 cm en moyenne pour les autres. D'un point de vu esthétique, notre préférence ira au design du Toshiba BDX4350, très fin, avec une petite barre chromée en façade, des touches tactiles et rétroéclairées de bleu sur le dessus et un écran digital ou s’affiche une écriture bleutées. L'effet est assez réussi, mais les goûts et les couleurs...
C’est dit, la qualité de construction est donc le point faible de tous ces lecteurs. Aucun ne se démarque véritablement du lot, sauf peut‑être le Philips BDP3380 et le LG BP420 : ils disposent d'un châssis entièrement en aluminium plus épais que les autres. Ces deux références sont donc, en toute logique, plus lourdes comparées aux autres, respectivement 1,5 kg et 1,6 kilo. La différence reste cependant ténue, la plus légère étant la Sony BDP‑S490 avec 1,2 kilo. Même si cela influe très peu sur la qualité de l'image, au regard de la miniaturisation des processeurs et des composants, c’est tout de même notable sur les performances, la faute à une alimentation à découpage basique et des parasites et interférences possibles au niveau du circuit numérique. À l'image, cela se traduit en général par un bruit vidéo ou des artefacts plus marqués, un poil moins de fluidité, et une image à la dynamique moindre en comparaison d’appareils dotés d'une construction plus huppée. Cela dit, un téléviseur de grande diagonale (55" ou plus) ou, mieux, un vidéoprojecteur est nécessaire pour s'en rendre compte. La qualité du transfert audio numérique peut également être affectée par ce genre de construction « low cost » au niveau du
jitter.
En revanche, de réelles différences apparaissent entre ces lecteurs au niveau des réglages audio et surtout vidéo. Premier point, nous sommes en présence de six platines
BD Profile 5.0 (le 5.0 étant la nouvelle nomenclature pour désigner un lecteur compatible
BD 3D, en plus de l'habituel support du
BD Live). Toutes les platines assurent une compatibilité High Bitrate Audio et
CEC plus une gestion du
Deep Color. Mais toutes ne sont pas configurables sur ce point. En effet, les Panasonic, Samsung et Toshiba proposent un signal [abc]RGB[/abc] (étendu ou limité) ou YCbCr 4:2:2 (8 bits) ou 4:4:4 (12 bits), voire même 16 bits sur la Sony BDP‑S490, alors que les Philips et LG proposent uniquement une gestion automatique du Deep Color et de l'espace couleur RGB.
Enfin, terminons ce chapitre sur la consommation électrique de ces platines, revue à la baisse et désormais en‑dessous de 12 W en moyenne, en fonctionnement. À vrai dire, aucune ne se distingue vraiment, elles affichent de concert une moyenne de 6 W en lecture
Blu‑Ray avec des pics à 12 W (environ) lors des manipulations (touches, fonctions, portails internet) et moins de 0,5 W en veille.