Les six téléviseurs comparés disposent des classiques réglages de couleur, contraste, luminosité et température de couleurs. Cette dernière est d’ailleurs préréglée sur les modèles Panasonic, Samsung, Sharp et Sony. En revanche, elle est paramétrable en RVB sur les écrans LG et Philips. Pour la balance des blancs, seuls les appareils Samsung et Sharp la proposent : en RVB pour le premier, en CMJRVB pour le second…

Quant au réglage de gamma, c’est encore plus simple, excepté le Samsung, aucun téléviseur ne le propose. Du coup, sur tous les autres, si le besoin de déboucher les noirs se fait sentir, il faut passer par le réglage de la luminosité, avec le risque d’affadir l’image. À savoir, les cinq modèles LCD font appel à un rétroéclairage CCFL dynamique. Autrement dit, l’intensité du rétroéclairage s’adapte selon les besoins, afin d’augmenter artificiellement le contraste. Ce n’est bien sûr pas le cas du Panasonic, technologie plasma oblige. Cette dernière est en effet dépourvue de rétroéclairage. D’ailleurs, il ne propose pas non plus de renforcement dynamique du contraste, contrairement aux modèles LCD...

Enfin, sur les six téléviseurs ici présents, trois disposent d’un système de désentrelacement basculant automatiquement dans le mode Vidéo ou Film selon la source. Il s’agit des écrans Panasonic, Philips et Samsung. Pour les trois autres, à savoir LG, Sharp et Sony, il faut manuellement opter pour le mode adapté. À l’usage, cela s’avère peu pratique. Quant aux réducteurs de bruit, si le D NR est unanimement proposé, à l’inverse le Mosquito NR est unanimement boudé. Le Mpeg NR est pour sa part disponible sur les modèles LG, Philips et Sony. Dommage pour les autres, car son intérêt est réel avec des sources compressées.