Collateral : une conférence de presse pas comme les autres
Conférence de presse du film. 2004. Ce jour‑là, c’est Jada Pinkett Smith, Michael Mann himself et Tom Cruise qui s’y collent. La décontraction est de rigueur. Les fastes d’un hôtel parisien cosy et la qualité du film aidant, tout le monde semble être dans les meilleures dispositions pour que ce moment soit agréable, à défaut d’être obligatoirement passionnant. Les questions fusent, et c’est Michael Mann le premier qui lance les hostilités.
Buddy movie : les deux font la paire !
Tout le monde connaît les duos comiques les plus célèbres de l’Histoire du cinéma : Laurel et Hardy, Abbot et Costello, Gérard Depardieu et Pierre Richard, Depardieu et Clavier, ou encore Fernandel et Gino Cervi (Don Camillo). Le buddy movie, genre américain par excellence, reprend à peu près tous les ingrédients du duo comique, mais le plonge dans un maelström d’action et d’aventures.
Mickey Rourke : parcours d'un combattant
Mickey Rourke possède sans doute l’une des carrières les plus singulières d’Hollywood. Au milieu des années 80, alors qu’il n’a qu’une trentaine d’années, il est l’un des acteurs les plus sollicités au monde… Début des années 90, épisode boxe et traversée du désert, avant de revenir bien plus tard dans Sin City et surtout The Wrestler de Darren Aronofsky.
Le Splendid : les copains d’abord !
L’histoire est connue. C'est au lycée Pasteur de Neuilly qu’une bande de trublions se rencontrent : Gérard Jugnot, Michel Blanc, Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Anémone, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Dominique Lavanant et les autres. Ils fréquentent les mêmes cours, les mêmes bancs et sont animés d’une même passion : le rire. Ensemble, ils décident rapidement de faire du théâtre et de monter une troupe. Emportés par les bonnes critiques à leur encontre et le bouche‑à‑oreille aidant, au beau milieu de leurs études d'économie, ils écrivent et montent des pièces, puis des sketches. Naîtront de leur esprit décalé et jouissif Le graphique de Boscop, Ma tête est malade ou encore Pot de terre contre pot de fer.
Joseph Strick : l'œil sauvage
Documentaire poétique, fiction formaliste, poème visuel, ovni filmique à mi-chemin du cinéma expérimental et du film noir, The Savage Eye constitue sans doute l’un des essais les plus justes consacrés au versant sombre de ces Fifties américaines que l’on croyait insouciantes et solaires. À travers la lente descente aux enfers d’une jeune divorcée dans les clubs de strip‑tease, les salles de boxe et autres lieux insolites d’une ville, Los Angeles, vulgaire, finalement bigote et déprimée, L’œil sauvage se situe dans la lignée de Naked City de Jules Dassin (pour sa puissance réaliste) remixé au rythme Beat, mouvement qu’il précède d’ailleurs de quelques années.