Cette réponse cinématographique à la peur atomique, orchestrée par un certain Inoshiro Honda, fut inspirée par Le monstre des temps perdus d’Eugène Lourié (1953). Elle est à l’origine d’un genre prolifique (le kaiju-eiga, traduisez « films de grands monstres », notamment inspiré par King-Kong) et une myriade de clones (Godzilla affrontera tour à tour Mothra, King-Kong, Rodan, Baran, Dagora et Gidorah).
Incapables de satisfaire un public toujours plus exigeant en matière de sensations fortes et d’effets spéciaux, début des années 90, les films catastrophes avaient peu à peu disparu des écrans de cinéma. Mais depuis quelques années, l’image de synthèse high-tech a redonné forme aux projets les plus fous, permettant de remettre en selle un genre moribond. Entre-temps, c’est la nature même de la catastrophe -ainsi que la qualité de sa reconstitution- qui a changé. Finis les paquebots modèles réduits plongés dans un verre d’eau, terminés les avions miniatures agités par des fils, bye bye les vilains monstres Destructor. L’heure est aux séismes, aux tornades (plus vraies que nature) et autres créatures dévastatrices. Bienvenue dans le cinéma du « réel ».
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