Avec l’absence de réducteur Mpeg NR et un mode de désentrelacement (vidéo/film) manuel, le Sharp accuse un peu le coup face à ses adversaires. Remarquez, le Philips et le Toshiba se classent devant mais pas de beaucoup. Le premier ne propose pas de balance des blancs, mais rétorque par un mode (vidéo/film) automatique. Enfin le second se contente, comme le Sharp, d’un mode (vidéo/film) manuel, mais propose une balance des blancs (en CMJRVB).

Du coup, la plus haute marche du podium est ouverte au Sony et au LG. Ce dernier aurait pu prendre le dessus sur le premier à la condition de disposer d’un mode de désentrelacement (vidéo/film) automatique et non manuel. Le LG propose en effet un astucieux système de zonage du rétroéclairage, bien qu’il s’agisse d’un appareil à technologie LED Edge. Il est d’ailleurs le seul à proposer cette technologie. Tous les autres adoptent un rétroéclairage dynamique global, où tout l’écran et non une zone précise, varie en luminosité. Le LG est également le seul à être estampillé ISF. Même si, à l’usage, il ne creuse pas totalement l’écart face au Sony. Son système de rétroéclairage entraîne par exemple des halos autour des zones éclairées dans les scènes sombres. Le Local Dimming en technologie Edge (supérieur au Edge classique) n’est donc pas aussi performant qu’en rétroéclairage direct…

Enfin, vous le constatez, tous les modèles ignorent le Mosquito NR. Dommage, son intérêt est réel avec des sources compressées, bien plus que le D NR, plutôt utile pour les sources analogiques, de moins en moins courantes.